Baba Yaga
Comment une fillette gagne la complicité de divers objets et animaux pour échapper à une sorcière
ogresse, Baba Yaga, tout cela grâce à un chat et à un métier à tisser.
Un
message un peu conventionnel de douceur féminine, mais aussi peut-être une
invitation à user de ruse! Il est certainement possible de lire ce conte d'un point de vue féministe, car les objets traditionnels de
la domesticité (le fil, l'aiguille et le métier à tisser) sont détournés pour conquérir l'indépendance...
Ce conte a bercé mon enfance, Maman me l'a lu et relu, puis je l'ai lu et relu, sans doute parce que mon grand livre de contes russes était illustré de superbes aquarelles évocatrices d'une Russie mystérieuse où les jeunes filles sont obligées par des marâtres de partir dans la forêt vêtues de manteaux de papier en plein hiver...
Dans ma version, le dialogue entre Baba-Yaga et le chat durait plus longtemps, et "je tisse, tantine, je tisse" était l'une de nos répliques préférées à ma soeur et à moi, lorsque Maman nous demandait ce que nous faisions, de répondre en coeur: "je tisse, tantine, je tisse"...
Bonne lecture (ces illustrations m'ont plu, c'est la raison pour laquelle je vous propose ce lien plutôt qu'un autre)