Les Métamorphoses
Jacqueline relit, en famille, Les Métamorphoses d'Ovide. O surprise, au détour d'une préface , cette remarque:
"Ovide suit avec des mots les passions bouleversantes et recueille ce
sable noir qu'il enferme dans l'écrin précieux de ses phrases. Ainsi tient-il
captifs d'étonnants secrets que la psychanalyse a cru retrouver et qu'une
démarche socratique d'interrogation des êtres arrache à leur profondeur
abyssale. Et il les tient, ces secrets dans la nasse que
constituent les fils de ces récits comme l'ouvrage que tisse Philomèle à
qui la langue a été coupée, ou comme celui où Pallas dit la grandeur des
dieux; le poète est le tisserand de la parole."
Jean-Pierre
Néraudeau, 'Préface', in Ovide, Les Métamorphoses. Merci, Jacqueline, pour cette contribution!